Covid-19 : en Italie, un bilan quotidien inférieur à 100 morts – Le Monde

Le nouveau coronavirus a contaminé plus de 4,7 millions de personnes et fait plus de 316 333 morts dans le monde, selon un comptage réalisé par l’Agence France-presse (AFP) à partir de sources officielles lundi 18 mai en début de soirée.

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  • Plus de 500 000 cas en Amérique latine

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L’Amérique latine et les Caraïbes ont enregistré, dimanche, plus d’un demi-million de cas de contamination au nouveau coronavirus. Lundi soir, le bilan de l’AFP faisait état de 29 522 morts de la maladie Covid-19 dans la région.

La région totalise 526 414 cas, pour près de la moitié au Brésil, où l’épidémie est en pleine explosion. Au 17 mai, le pays comptait officiellement 241 000 cas positifs, davantage qu’en Espagne ou en Italie. Le nombre de décès dépasse désormais les 16 000 et a doublé en une dizaine de jours, avec la plus forte mortalité quotidienne enregistrée en dehors des Etats-Unis. Le pic n’est attendu que pour le mois de juin.

Lire notre analyse : le Brésil désarmé face à l’effondrement sanitaire
Un crématorium à Nezahualcoyotl, au Mexique.
Un crématorium à Nezahualcoyotl, au Mexique. HENRY ROMERO / REUTERS

En nombre de cas, le Pérou est le deuxième pays de la région le plus touché (88 541 cas et 2 523 décès), suivi du Mexique, avec 47 144 cas mais davantage de décès (5 045). Le Chili, où la capitale Santiago a entamé samedi une « méga-quarantaine » imposée après une hausse soudaine du nombre de cas et de décès, enregistre 41 428 cas et 421 décès.

En Equateur, le nombre des contaminations s’élève à 32 723 et celui des décès à 2 688. Un premier cas de contamination au coronavirus parmi les indigènes waorani, qui vivent en Amazonie, a été répertorié, a annoncé dimanche le ministère équatorien de la santé.

Selon Ibrahima-Socé Fall, sous-directeur général chargé des interventions dans les situations d’urgence à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « la pandémie est toujours en phase d’expansion » dans la plupart des régions de la planète :

« Il y a une stabilisation en Europe de l’Ouest, mais la courbe est ascendante en Europe de l’Est ; elle est en expansion en Asie du Sud-Est et diminue dans la région Pacifique. La maladie est en hausse dans les Amériques : les pays d’Amérique sont de plus en plus touchés et les Etats-Unis constituent actuellement le centre de la pandémie. Enfin, l’Afrique est de plus en plus atteinte. »

  • Déconfinement, ouverture de restaurants… un lent retour « à la normale » en Europe

A Naples (Italie), dimanche.
A Naples (Italie), dimanche. Ciro De Luca / REUTERS

En Europe, le lent retour « à la normale » se poursuit, avec une nouvelle levée des restrictions imposées en mars. Partout dans le monde, partagées entre crainte d’une deuxième vague et catastrophe économique, les autorités tentent d’alléger un confinement aux conséquences parfois douloureuses.

Le bilan quotidien des victimes du Covid-19 en Italie est passé lundi, pour la première fois depuis deux mois, sous les 100 décès : 99 patients sont morts au cours des dernières vingt-quatre heures. Au même moment, le pays débutait la « phase 2 » de son déconfinement, avec la réouverture des commerces, cafés et terrasses. Symbole fort dans ce pays catholique, la basilique Saint-Pierre rouvre ses portes lundi aux visiteurs, mais les fidèles devront encore patienter pour y entendre la messe. Le gouvernement a également annoncé qu’à partir du 3 juin il allait rouvrir ses frontières aux touristes de l’Union européenne et annuler la quarantaine obligatoire pour les visiteurs étrangers.

L’Espagne, qui compte prolonger l’état d’urgence sanitaire, reste l’un des pays les plus touchés par la pandémie, qui y a causé la mort de 27 650 personnes. Selon le directeur du Centre d’urgences sanitaires, Fernando Simon, le pays est « très proche (…) d’avoir mis fin à la transmission » entre personnes grâce aux « efforts » de la population, même si « le risque d’une deuxième vague reste très important «.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Une partie de l’Espagne se déconfine, l’autre pas
Dans un bar à Dortmund, pour suivre la reprise du championnat de football allemand, le 16 mai.
Dans un bar à Dortmund, pour suivre la reprise du championnat de football allemand, le 16 mai. INA FASSBENDER / AFP

Et du Portugal à l’Azerbaïdjan en passant par le Danemark, l’Irlande ou l’Allemagne, plusieurs pays européens rouvrent leurs restaurants, cafés et terrasses, dont les fameux Biergarten, les brasseries en plein air de Bavière.

Lire le reportage : A Berlin, les restaurants rouvrent, les clients hésitent

L’Inde, en revanche, a prolongé, dimanche, le confinement du pays jusqu’à la fin mai, mais avec des assouplissements possibles « si nécessaires » afin de « faciliter les activités économiques ».

  • Paris et Berlin proposent un plan de relance de 500 milliards d’euros

Après des semaines de discussions, le président français, Emmanuel Macron, et la chancelière allemande, Angela Merkel, sont parvenus lundi à un accord sur un plan de relance européen. Celui-ci prévoit que la Commission s’endette à hauteur de 500 milliards d’euros et transfère cet argent aux Etats, régions et secteurs qui ont été le plus touchés par la pandémie. Ce plan doit encore être validé par les autres Etats membres.

Lire aussi La France et l’Allemagne proposent un plan de relance européen de 500 milliards d’euros
  • Une assemblée mondiale à distance pour l’OMS

Contrairement à d’autres institutions internationales qui ont reporté la réunion de leur instance souveraine, l’OMS tient sa 73e assemblée annuelle – l’Assemblée mondiale de la santé (AMS) –, lundi 18 et mardi 19 mai, dans des conditions particulières. Eviter la propagation sera l’un des enjeux majeurs des discussions.

Lors de l’ouverture de l’assemblée réunissant virtuellement les 194 pays membres de l’OMS, le secrétaire général des Nations unies a critiqué les pays ayant « ignoré les recommandations » de l’OMS pour répondre à la pandémie.

« Nous avons vu des expressions de solidarité, mais très peu d’unité dans notre réponse face au Covid-19. Les pays ont suivi des stratégies différentes, parfois contradictoires, et nous en payons tous le prix fort. »

Lire notre synthèse : L’OMS réunit son assemblée mondiale dans la tempête du Covid-19

L’OMS doit examiner une résolution sur la réponse au Covid-19 promue par l’Union européenne (UE) et rassemblant une centaine d’Etats membres. Le texte aborde la question de l’accès équitable aux technologies, médicaments et vaccins contre le SARS-CoV-2, mais demande également « au plus tôt » une « évaluation indépendante de la riposte sanitaire internationale coordonnée par l’OMS » face au Covid-19.

La Chine, premier pays touché par la maladie à la fin de l’an dernier, est accusée notamment par l’administration américaine d’avoir tardé à donner l’alerte et à prendre des mesures. Réfutant ces accusations, le président chinois, Xi Jinping, a assuré que son pays avait « toujours » fait preuve de « transparence » et de « responsabilité » face à l’épidémie, en partageant les informations avec l’OMS et d’autres pays en temps utile. M. Xi a promis lundi lors de l’AMS de partager un éventuel vaccin avec le reste du monde et de consacrer sur deux ans 2 milliards de dollars à la lutte mondiale contre le nouveau coronavirus.

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Sur le déconfinement et ses enjeux

Le Monde avec AFP, AP et Reuters

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