Coronavirus : le point du jour sur le Covid-19, lundi 11 mai – Sciences et Avenir

– Que retenir des décisions du Conseil constitutionnel ? –

La loi de prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet 2020, adoptée le samedi 9 mai 2020, a été finalement validée dans la soirée au Conseil constitutionnel saisi par le Président de la République et le Président du Sénat. Cependant, concernant les traitements de données à caractère personnel de nature médicale aux fins de “traçage”, le Conseil a décidé deux censures partielles et énoncé trois réserves d’interprétation contre des mesures jugées “privatives de liberté“.

D’abord :”Le Conseil constitutionnel a en outre censuré comme méconnaissant la liberté individuelle l’article 13 de la loi déférée [qui laisse] subsister, au plus tard jusqu’au 1er juin 2020, le régime juridique actuellement en vigueur des mesures de mise en quarantaine et de placement et maintien à l’isolement en cas d’état d’urgence sanitaire“. En effet, “le Conseil constitutionnel a jugé que constituaient des mesures privatives de liberté les mesures consistant en un isolement complet, lequel implique une interdiction de ” toute sortie “. Il en va de même lorsqu’elles imposent à l’intéressé de demeurer à son domicile ou dans son lieu d’hébergement pendant une plage horaire de plus de douze heures par jour.”

Ensuite : “le Conseil constitutionnel a censuré comme méconnaissant le droit au respect de la vie privée la deuxième phrase du paragraphe III de l’article 11 incluant dans ce champ les organismes qui assurent l’accompagnement social des intéressés. Il a en effet relevé que, s’agissant d’un accompagnement social qui ne relève pas directement de la lutte contre l’épidémie, rien ne justifie que l’accès aux données à caractère personnel traitées dans le système d’information ne soit pas subordonné au recueil du consentement des intéressés.”

– Les chiffres du jour –

Dans un communiqué de presse paru dans la soirée, la Direction générale de la santé a mis à jour le bilan humain français qui s’élève désormais à 26.643 décès liés au COVID-19 depuis le 1er mars, dont 16.820 dans les hôpitaux et 9.823 dans les établissements sociaux et médicosociaux. 22.284 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection COVID-19, ce qui constitue 523 nouvelles admissions en 24 heures. 2.712 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation. 82 nouveaux cas graves ont été admis. Le solde reste toutefois négatif en réanimation, avec 64 malades graves en moins. 4 régions (Ile de France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 74% des cas hospitalisés. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 102 hospitalisations, dont 23 en réanimation.

À l’échelle internationale, 187 pays dans le monde sont toujours touchés par la pandémie qui a pour le moment contaminé 4,13 millions de personnes. 283.387 personnes en sont décédées, mais 1,42 million de personnes en ont guéri. Au niveau du continent, l’Europe reste toujours fortement impactée avec 1,55 million de cas et 152.418 décès.

– Info spéciale du jour –

Comment me déconfiner si je suis malade du Covid-19 ?

Si la stratégie de déconfinement du gouvernement repose désormais sur le trépied “se protéger, tester, isoler”, voici comment procéder à partir d’aujourd’hui si vous êtes malade, une démarche que détaille d’avantage Sciences et Avenir ici.

  • En cas de symptômes du Covid-19, appelez votre médecin traitant : Vous avez de la fièvre, une toux sèche, ressentez de la fatigue, des courbatures, des maux de tête, une diarrhée, perdez brutalement le goût ou l’odorat, présentez des engelures au niveau des doigts ou des orteils, des épisodes de confusion mentale… ? Appelez sans délai votre médecin traitant ou un autre praticien (SOS Médecin ou l’Assurance Maladie au 09.72.72.99.09 qui vous orientera vers un généraliste) en évitant de vous rendre dans un cabinet médical sans rendez-vous pour ne pas risquer de contaminer la salle d’attente. La plupart des médecins ont mis en place des horaires de téléconsultations ou ont aménagé des plages horaires spéciales pour recevoir les malades présentant des symptômes du Covid-19. Selon la situation, il pourra vous être prescrit un test de dépistage (test PCR qui recherche l’ARN viral dans le nez) qui ne vous coûtera rien. Dans l’attente du résultat, vous serez invité à vous isoler chez vous, à vous y reposer, à prendre du paracétamol (Doliprane) si votre fièvre est supérieure à 38 °C, à surveiller votre température deux fois par jour, à vous hydrater. 

  • Si votre test est négatif : votre situation sera réévaluée au cas par cas, dans les jours qui suivront, et vous continuerez d’être suivi par un médecin. Évidemment, si les symptômes ne régressent pas en 5 à 7 jours ou s’aggravent, c’est-à-dire si vous avez du mal à respirer, êtes essoufflé, si des douleurs apparaissent dans la poitrine ou le dos, contactez immédiatement le 15.

  • Si votre test est positif : vous serez isolé chez vous, en arrêt de travail, et régulièrement accompagné et conseillé par votre médecin jusqu’à deux jours après la guérison, c’est-à-dire la disparition des symptômes, qui se produit normalement au bout de 8 à 10 jours. Il vous sera aussi demandé de communiquer les coordonnées des personnes de votre entourage familial, amical ou professionnel qui ont été en contact rapproché avec vous jusqu’à 2 jours avant le début des signes de votre maladie. Celles-ci, dites “cas contacts”, seront alors contactées par l’Assurance maladie ou l’Agence régionale de santé pour évaluer le risque qu’elles aient été elles-mêmes contaminées. Si besoin elles seront à leur tour testées, 7 jours après leur dernier contact avec vous.

Sciences

Le confinement freine le coronavirus mais peut-être pas le Sida

C’est le paradoxe du grand confinement : s’il freine la propagation du nouveau coronavirus, il pourrait indirectement aider un autre virus, le VIH : la priorité absolue donnée au Covid-19 a eu comme effet collatéral de fragiliser l’édifice de prévention sur lequel repose la guerre contre le Sida. Travis Sanchez, épidémiologiste à l’université Emory, a interrogé en ligne un millier d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et la moitié d’entre eux ont rapporté une baisse du nombre de leurs partenaires sexuels, et une utilisation réduite des applications de rencontres. Cependant, un quart des répondants dit avoir des problèmes pour se faire tester, en raison de la fermeture de milliers de lieux de dépistage. On ne connaîtra l’impact de la pandémie sur le VIH qu’en 2021, quand les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) publieront les chiffres d’infections pour 2020. Les CDC disent à l’AFP s’attendre à une baisse à court terme des diagnostics d’IST, mais “une hausse à long terme une fois que les restrictions seront levées et que plus de gens se feront tester“. Pour le VIH, les fermetures de sites “pourraient causer plus d’infections” à long terme. A San Francisco, l’unité du médecin chercheur Matthew Spinelli suit aussi 3.000 personnes ayant le VIH. Il craint que dans le chaos de la pandémie, certains n’aillent plus à la pharmacie ou ne prennent plus leurs pilules chaque jour, ce qui ferait remonter leurs charges virales et les rendrait contagieux. Aux Etats-Unis le traitement préventif PrEP, qui permet d’éviter presque à 100% d’être contaminé, s’est développé mais selon Matthew Spinelli, certains l’ont arrêté pendant le confinement. Reprendront-ils ensuite? “Je prédis qu’in fine, l’épidémie de VIH va s’aggraver“, répond-t-il.

La vie rêvée des confinés

Depuis la mi-mars 2020, l’analyse des rêves suggère que le confinement mène les individus à se souvenir davantage de leurs songes, souvent en rapport avec les thèmes de la maladie, de la mort, de l’isolement, ou avec ceux de l’amitié, des interactions sociales, de la fête. Une première collecte d’informations concernant les songes des individus confinés a été lancée au Centre de recherche en neurosciences de Lyon : début avril, une enquête a été élaborée en seulement une semaine, révèle à l’AFP Perrine Ruby, neuroscientifique qui a pris part à ces recherches. “On sait qu’on rêve de ce qu’on vit, de notre quotidien, de ce qui nous préoccupe, et de nos souvenirs émotionnels. Donc il y avait toutes les raisons de penser que la pandémie allait s’incorporer dans les rêves“, souligne-t-elle. 2.700 participants auraient indiqué “dormir plus” mais avoir “plus de mal à s’endormir” et connaître “plus de réveils” au cours de la nuit. Cette augmentation de la fréquence des réveils, accompagnée de l’intensité émotionnelle importante générée par le contexte épidémique, aurait eu un premier effet sur les rêves des volontaires : au réveil, beaucoup d’interrogés auraient affirmé se rappeler davantage de leurs rêves. De plus, le confinement produirait par ailleurs deux grands types de songes : certains apparaîtraient centrés sur des thèmes tels que la maladie, la mort, l’étouffement, l’isolement, etc. alors que d’autres évoqueraient plutôt la fête, la coopération, les interactions avec autrui et révéleraient un “érotisme accentué”, décrit Perrine Ruby. “[C’est que] les rêves ont incorporé les normes, le vécu du confinement et la peur de la maladie“, explique à l’AFP Arianna Cecconi, anthropologue à l’Ecoles des hautes études en sciences sociales (EHESS) qui travaille en partenariat avec l’artiste Tuia Cherici. D’après cette chercheuse, qui a notamment travaillé sur les rêves des habitants des quartiers Nord de Marseille et qui s’intéresse à la façon dont l’expérience de la pandémie de Covid-19 pourrait habiter les individus non pas seulement à court terme mais pendant une longue durée, l’épidémie et le confinement pourraient avoir été intégrés comme de nouvelles normes, à tel point qu’ils pourraient influencer les songes de la population pendant longtemps. “Combien de temps va-t-on continuer à rêver [de la pandémie] ?” s’interroge-t-elle.

L’OMS met en garde contre une tisane malgache prétendument anti-Covid

Ces derniers jours, Madagascar a livré dans plusieurs pays du continent un breuvage à base d’artemisia, une plante à l’effet thérapeutique reconnu contre le paludisme, en affirmant qu’elle prévenait voire soignait le Covid-19. La responsable de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti s’est en outre inquiétée des effets de la promotion de cette boisson sur le respect des règles de prévention. “Vanter ce produit comme préventif pourrait faire croire au gens qu’ils n’ont pas besoin de respecter les autres mesures” telles que le lavage régulier des mains ou la distanciation sociale, a mis en garde le Dr Moeti qui a exhorté le gouvernement malgache à “faire tester (son) produit lors d’essais cliniques” afin de “vérifier son efficacité (…) et sa sécurité sur les populations“. Ainsi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à rappeler à l’ordre les dirigeants africains contre la tentation de promouvoir sans tests scientifiques la potion présentée par le président malgache Andry Rajoelina comme un remède contre le coronavirus.

En France

Quels déplacements me sont autorisés aujourd’hui pour le déconfinement ?

Une nouvelle carte va se révéler très utile à partir du lundi 11 mai 2020. Appelée CovidRadius, elle permet de s’organiser au mieux pendant la période du déconfinement. Déjà utilisée pour calculer le rayon de 1 kilomètre autour de soi, la carte vient d’être mise jour. Il est désormais possible de créer un rayon de 100 kilomètres autour de son domicile et d’être averti par des alertes audio ou des vibrations en cas de dépassement de ce rayon. En parallèle, les différentes zones de couleur, définies par les autorités sanitaires, sont actualisées chaque jour et s’appliquent à l’adresse indiquée dans le moteur de recherche par l’internaute. Car il n’est pas exclu qu’un département vert repasse rouge si la pression épidémique augmente à nouveau. CovidRadius permet aussi de générer un itinéraire en fonction de la distance souhaitée.

Anne Hidalgo demande la circulation alternée pour lutter contre le coronavirus

Dans un interview au JDD du 10 mai 2020, la mairesse de Paris Anne Hidalgo préconise l’instauration de la circulation alternée des véhicules à moteur – une décision qui revient à la Préfecture de police. Il ne s’agit pas seulement d’anticiper une augmentation du trafic due au déconfinement et au redémarrage des activités économiques, mais aussi de lutter contre la pandémie de Covid-19. Des études aux Etats-Unis, en Italie et en Chine montrent en effet deux types de rapports entre le virus et la qualité de l’air. Les virus pourraient plus facilement se diffuser dans une atmosphère polluée en utilisant les particules fines comme vecteurs. Et par ailleurs, les personnes vivant dans des zones polluées ont un organisme affaibli qui les rendent plus sensibles au coronavirus. Des chercheurs d’Harvard ont compilé les données de santé et économiques de 3.080 comtés (des arrondissements équivalents aux communautés de communes en France) représentant 98% de la population des États-Unis et les ont confrontées au nombre de cas de Covid-19 enregistrés sur chaque territoire avant le 4 avril. Ainsi, quelqu’un qui vit depuis des décennies dans un comté subissant un haut niveau de concentration de particules fines a 15 % de risques supplémentaires de mourir du Covid-19 qu’un habitant vivant dans un comté où les concentrations ne seraient inférieures que de 1 microgramme par m3 (µg/m3).

A l’étranger

L’Iran met en garde contre un “retour en arrière”

L’Iran a mis en garde lundi contre un “retour en arrière” dans ses efforts contre le nouveau coronavirus en cas de non respect des consignes sanitaires, et annoncé 45 décès supplémentaires liés à la maladie Covid-19. “Nous avons connu un retour en arrière au Khouzestan en raison de la hausse du nombre des personnes hospitalisées et du non-respect des protocoles” sanitaires, a indiqué le vice-ministre de la Santé, Aliréza Raïsi, à la télévision d’Etat. Les restrictions de déplacement ont été rétablies dans la province. Le ministère de la Santé a cessé de publier le bilan de la pandémie par provinces depuis près d’un mois, notamment pour limiter les déplacements entre régions. Avec 45 morts supplémentaires lors des dernières 24 heures, le bilan national des décès s’élève désormais à 6.685, selon le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour. Dans le même temps, 1.683 nouveaux cas liés au virus ont été détectés, d’après M. Jahanpour, portant le total à 109.286. Parmi les personnes infectées, 87.422 se sont rétablies, tandis que 2.703 patients sont dans un état critique, a-t-il indiqué.

Hausse record des contaminations en Russie

La Russie a annoncé lundi une hausse record du nombre de cas de contamination au nouveau coronavirus sur son territoire : il atteint 11.656, ce que les autorités attribuent à un programme massif de dépistage. Avec 221.344 cas confirmés depuis le début de l’épidémie, la Russie dépasse l’Italie et le Royaume-Uni, et se positionne au troisième rang des pays les plus infectés derrière les Etats-Unis et l’Espagne. La Russie a aussi enregistré 94 décès supplémentaires en 24 heures, portant son bilan à 2.009 morts. Plus de la moitié des cas et des décès ont été signalés à Moscou, épicentre de l’épidémie dans le pays. D’après les autorités russes, plus de 5,6 millions de tests de dépistage ont été effectués à ce jour.

Le ralentissement de l’épidémie se poursuit en Espagne

Le nombre quotidien de décès imputés au COVID-19 en Espagne s’est établi lundi à 123, soit un chiffre au plus bas en sept semaines, alors que le pays entame cette semaine une nouvelle phase dans l’assouplissement des mesures de confinement. Le déconfinement de l’Espagne, qui sera très progressif jusqu’à la fin du mois de juin, comporte trois phases. Le passage d’une phase à une autre dépend de l’évolution de l’épidémie, qui a fait 26.744 morts dans le pays, et de la capacité du système de santé à répondre à une nouvelle vague de contagions. Dans les zones autorisées à passer dans cette première phase, les réunions jusqu’à dix personnes sont permises. Les petits commerces, les églises, les musées et les terrasses de bar et de restaurant, peuvent rouvrir mais toujours en limitant l’affluence à une portion de leur capacité d’accueil. Selon les données rendues publiques lundi par le ministère espagnol de la Santé, le bilan de l’épidémie s’établit désormais à 26.744 décès et à 227.436 cas de contamination par le nouveau coronavirus.

Johnson dévoile sa stratégie de déconfinement

Boris Johnson a divulgué lundi le plan de déconfinement préparé par le gouvernement britannique, autorisant certaines professions à reprendre le travail à compter du 1er juin mais demandant à tous de porter un masque de protection dans des espaces clos où il n’est pas possible de respecter les règles de distanciation physique. “Ce n’est pas une crise de court terme“, prévient le projet gouvernemental qui détaille sur 51 pages “Notre plan pour reconstruire : la stratégie de reprise Covid-19 du gouvernement britannique“. Outre le port du masque, le gouvernement recommande aux populations les plus vulnérables de continuer à se protéger pendant un certain temps. L’exécutif prône aussi la poursuite du télétravail “partout où c’est possible“. Les écoles sont appelées à se préparer à rouvrir à partir du 1er juin. Concernant les transports, le gouvernement appelle la population à continuer d’éviter si possible les transports publics et d’opter pour la marche à pied ou des déplacements à vélo. Les commerces non essentiels pourront rouvrir par phases à compter du 1er juin. Les lieux publics, comme les lieux de culte, les pubs ou les cinémas, ne rouvriront pas avant le 4 juillet au plus tôt, de même que les établissements de beauté comme les salons de coiffure. Pour les voyageurs arrivant de l’étranger, une quatorzaine sera imposée à l’exception de certains pays de départ, dont la France. Cette mesure entrera progressivement en vigueur.

Des collégiens chinois pistés par un bracelet électronique

Des collégiens de Pékin ont effectué lundi leur rentrée munis d’un bracelet électronique qui donne l’alerte en cas de fièvre, au moment où la Chine redoute une nouvelle vague de contaminations au Covid-19. Ces bracelets intelligents fournissent en temps réel la température des élèves. Leurs parents et les établissements scolaires peuvent ensuite la surveiller via une application pour téléphone portable, d’après le Quotidien de Pékin. En cas de température anormale – supérieure à 37,2 degrés – le bracelet envoie une alerte aux enseignants qui sont encouragés à prévenir la police, a précisé le journal. Ce dispositif est le dernier exemple en date du recours massif du géant asiatique aux nouvelles technologies pour tenter de maîtriser un virus qui a officiellement contaminé près de 83.000 personnes, dont 4.633 mortellement, dans le pays.

RÉFLEXES

Les bons gestes pour se protéger
Se laver les mains très régulièrement à l’eau et au savon (au moins 20 secondes) ou à défaut au gel hydro-alcoolique, à chaque arrivée dans un nouveau lieu.
Ne pas rendre visite aux personnes âgées pour éviter de les contaminer, ni aux personnes souffrant déjà d’une autre maladie.
Se tenir à 1-1,50 mètre de distance lors des déplacements obligatoires.
Ne pas serrer la main ou faire la bise pour se saluer.
Tousser ou éternuer dans l’intérieur de son coude.

Que faire en cas de suspicion d’infection ?
Les recommandations sont ainsi formulées sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé :
J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au Covid-19 : je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation. Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU-Centre 15.
Pour des questions non médicales, appeler le numéro vert Coronavirus au 0 800 130 000 (gratuit, 7 jours sur 7, 24h sur 24).

Déplacements
Les déplacements sont désormais autorisés sans limite de distance à condition qu’il soit effectués au sein d’un même département. Ils devront sinon rester inférieurs à 100 kilomètres en cas de sortie du département. Pour se déplacer au delà de cette distance, il faudra se munir d’une attestation justifiant du caractère familial ou professionnel impérieux du déplacement.

Avec AFP et Reuters

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