Covid-19 : les restrictions se déclinent, territoire par territoire – Le Monde

Le ministre de la santé, Olivier Véran, à l’hôpital de la Timone à Marseille, le 25 septembre.

Les mesures restrictives annoncées mercredi soir par le ministre de la santé, Olivier Véran, s’apprêtent à rentrer en application. Elles sont déclinées territoire par territoire, selon leur classement en « zone d’alerte maximale » (Aix-Marseille et la Guadeloupe) ou en zone d’alerte renforcée (onze métropoles, dont Paris et la petite couronne).

Lire aussi Coronavirus : zones d’alerte, bars, fêtes… Ce que l’on sait des nouvelles restrictions

Selon les données publiées vendredi 25 septembre au soir par Santé publique France, la France a enregistré 15 797 nouveaux cas de Covid-19, confirmant la forte tendance à la hausse après le record de la veille (16 096 cas). Dans les dernières vingt-quatre heures, 56 personnes sont décédées de la maladie, soit quatre de plus que la veille. La part de malades parmi les personnes testées (le taux de positivité) continue par ailleurs à augmenter : il est de 6,9 %, contre 6,5 % jeudi et 6,2 % mercredi.

Sur les sept derniers jours, 4 069 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées, dont 747 cas graves en réanimation, soit 29 de plus que la veille. Par ailleurs, 1 125 foyers de circulation de l’épidémie, ou clusters, sont en cours d’investigation, soit plus de 94 en vingt-quatre heures. L’agence sanitaire a prévenu vendredi que l’épidémie était « toujours dans une phase ascendante » et a invité les Français à rester « prudents » au cours des prochaines semaines, « quasiment tous les indicateurs [étant] en hausse ».

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : après l’annonce de nouvelles restrictions, pluie de critiques sur  le gouvernement
  • A Aix-Marseille, bars et restaurants fermés « à partir de dimanche soir »

Le Cours Julien, à Marseille, le 26 septembre.

La mesure de fermeture totale des bars et restaurants dans la métropole d’Aix-Marseille sera mise en œuvre « à partir de dimanche soir », a annoncé, vendredi, le président (Les Républicains) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier. Il s’exprimait devant la presse à l’issue d’une réunion en préfecture avec des élus et le ministre de la santé, Olivier Véran, en visite à Marseille, où l’annonce de ces prochaines fermetures a suscité un tollé. « Ce sont des avancées significatives », a salué le président de région dans un communiqué, évoquant aussi « une clause de revoyure (…) dans sept jours pour faire le point et réévaluer la situation ».

Le gouvernement a placé mercredi Marseille, qui détient le record de France métropolitaine du taux d’incidence de la maladie le plus haut (à 281 cas pour 100 000 selon les autorités), en « zone d’alerte maximale ». Il avait annoncé pour la métropole Aix-Marseille la fermeture totale des bars et restaurants pour quinze jours à compter de samedi, mais ce sera finalement dimanche.

« On ne peut pas se permettre de tergiverser » : en visite à Marseille, où élus et restaurateurs ont accueilli avec colère ces nouvelles restrictions annoncées sans concertation selon eux, Olivier Véran a défendu vendredi des annonces « nécessaires » mais « pas arbitraires ». « J’ai parfaitement conscience que certaines des mesures font débat (…), soulèvent des inquiétudes, des interrogations, voire de la colère », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’hôpital public de la Timone.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : Marseille se révolte contre « l’affront » des nouvelles restrictions liées à l’épidémie
  • A Paris, les piscines restent finalement ouvertes, les manifestations autorisées

Classés en zone d’alerte renforcée, Paris et la petite couronne se verront imposer, à compter de samedi, de nouvelles mesures restrictives pour faire face à la recrudescence du Covid-19. Le préfet de police, Didier Lallement, a pris vendredi un arrêté fixant ces mesures pour quinze jours.

A compter de samedi, aucun évènement de plus de 1 000 personnes ne pourra s’y dérouler. Les rassemblements de plus de dix personnes seront interdits sur la voie publique, dans les parcs, jardins et bois. Toutefois, cette interdiction « ne s’applique pas aux manifestations à caractère revendicatif, qui doivent néanmoins être déclarées en préfecture », précise la préfecture dans un communiqué. Salles de sport et gymnases seront fermés. Mais les piscines, couvertes ou non, et les terrains de sport en plein air « resteront ouverts dans les conditions habituelles », indique la préfecture, après des informations contradictoires.

A partir de lundi, les bars seront fermés de 22 heures à 6 heures du matin. Cette mesure ne concerne pas les restaurants, « qui pourront rester ouverts, à la condition de respecter un protocole sanitaire strict ». La vente à emporter de boissons alcooliques et la consommation d’alcool sur la voie publique seront également interdites à ces heures.

Ces nouvelles restrictions posent notamment la question du maintien ou de l’aménagement de l’évènement Nuit Blanche. La manifestation, prévue pour le 3 octobre, devait comporter vingt installations dans des musées de la ville, et quarante-deux autres propositions culturelles, et visait des milliers de visiteurs. Peut-elle être conservée au regard des nouvelles règles ? « Toutes les options sont sur le bureau de la maire », indique-t-on à l’hôtel de ville.

  • Gymnases et piscines pourront rester ouverts aux mineurs dans les clubs

De son côté, le ministère des sports a fait savoir que, dans les zones d’alerte renforcée, les gymnases et les piscines pourront rester ouverts aux mineurs qui pratiquent le sport en club et en association. Les équipements seront aussi ouverts aux sportifs de haut niveau et aux étudiants en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives). Des discussions doivent se tenir entre les mairies et les préfectures pour l’aménagement de ces mesures.

` + item + `

` + detail_formatte + `

`); } catch(e){ /* Pas de détail pour ce statut */ } } }) }) function trierFiches(){ /* Trier par longueur du texte explicatif */ $(‘#d_conteneur_elements .d_element’).sortElements(function(a, b){ a_length = $(a).find(“.d_element_answer”).text().length; b_length = $(b).find(“.d_element_answer”).text().length; return b_length – a_length }); } trierFiches() $(“#d_ncov_restrictions”).hide(); if(!isMobile){ /* Tooltip sur les départements (seulement desktop) */ $(“#d_alerte_carte svg”).tooltip({ show: { effect: “FadeIn”, duration: 1000 }, hide: { effect: “FadeOut”, duration: 1000 }, items: “.d_dept”, track: true, tooltipClass: “multimedia-embed tooltipdecodeurs ” + dec_device, position: { my: ‘center bottom-25’, at: ‘center bottom+15’, collision: ‘fit none’ }, content: function() { var id = $(this).attr(“data-dept”); var daltonisme = $(“#d_alerte_carte .d_legend_ncov”).attr(“data-dalto”); var statut = $(this).data(“statut”); var html = “

” + meta_dept[id].nom.toUpperCase() + “

“; html += “

” + liste_statuts[statut] + “

“; html += “”; html += “

Cliquez pour voir les restrictions

“; html += “”; return html; }, open: function(event, ui) { /* permet de fermer le tooltip en tapant sur lui-même en mobile*/ var elem = $(event.target); ui.tooltip.click(function() { elem.tooltip(‘close’); }); } }); } function esp(nStr) { nStr += ”; x = nStr.split(‘.’); x1 = x[0]; x2 = x.length > 1 ? ‘.’ + x[1] : ”; var rgx = /(\d+)(\d{3})/; while (rgx.test(x1)) { x1 = x1.replace(rgx, ‘$1’ + ‘ ‘ + ‘$2’); } return x1 + x2; } $(“#d_alerte_carte span.d_switch”).click(function() { var mode = $(this).data(“type”) ; var chiffres = $(“#d_alerte_carte span.d_switch2.d_selectionne”).data(“type”); $(“#d_alerte_carte span.d_switch”).removeClass(“d_selectionne”); $(this).addClass(“d_selectionne”); }); $(“#d_alerte_carte span.d_switch2”).click(function() { var mode = $(“#d_alerte_carte span.d_switch.d_selectionne”).data(“type”); var chiffres = $(this).data(“type”); $(“#d_alerte_carte span.d_switch2”).removeClass(“d_selectionne”); $(this).addClass(“d_selectionne”); }); $(“#d_alerte_carte svg g#palette_daltoniens”).click(function() { if(!daltonisme){ daltonisme = true; d3.select(“g#palette_daltoniens”).attr(“class”,”d_selectionne”) } else if(daltonisme){ daltonisme = false; d3.select(“g#palette_daltoniens”).attr(“class”,””) } construireDept(); }); /* Afficher le bouton “Retourner en haut” au scroll */ $(window).on(“scroll”, function() { activateAtY = $(“#d_conteneur_elements”).offset().top; if (window.scrollY > activateAtY) { $(“#d_scrolltop”).removeClass(“d_transparent”); } else { $(“#d_scrolltop”).addClass(“d_transparent”); } }); /* Le bouton “Retour en haut” ramène vers le haut du module */ $(“#d_scrolltop”).on(“click”, function() { $(“.tooltipdecodeurs”).hide(); scrollToElement($(“#d_alerte_carte”)); }) /* Tooltip */ $(“#d_conteneur_elements”).tooltip({ show: { effect: “FadeIn”, duration: 1000 }, hide: { effect: “FadeOut”, duration: 500 }, items: “#d_scrolltop”, track: false, tooltipClass: “tooltipdecodeurs”, position: { /* Version desktop */ my: ‘center bottom-5’, at: ‘center+3 top-10’, collision: ‘fit none’ }, content: function() { return $(this).attr(“title”) + “”; }, open: function(event, ui) { /* permet de fermer le tooltip en tapant sur lui-même en mobile*/ var elem = $(event.target); ui.tooltip.click(function() { elem.tooltip(‘close’); }); } }); });

  • Les cours d’EPS continueront d’avoir lieu

Tous les élèves français vont continuer d’avoir des cours d’éducation physique et sportive, a assuré le ministère de l’éducation nationale à l’Agence France-Presse (AFP). « Quand il y a un gymnase dans l’enceinte d’un établissement scolaire, les cours d’EPS pourront continuer d’y avoir lieu en respectant le protocole en vigueur », a indiqué l’entourage du ministre, Jean-Michel Blanquer. A propos des cours qui se déroulent dans un gymnase extérieur, géré, par exemple, par une collectivité, des discussions sont toujours en cours. Les publics scolaires pourront-ils continuer d’utiliser le gymnase ? Un décret apportant des précisions est attendu au cours des prochaines quarante-huit heures, selon le ministère. Quoiqu’il arrive, les cours d’EPS se poursuivront au sein de l’établissement ou à l’extérieur, assure-t-il.

  • Plus de mille classes et une vingtaine d’établissements fermés

1 152 classes et 19 structures scolaires sont actuellement fermées en raison de cas de Covid-19, a également annoncé le ministère de l’éducation nationale, des chiffres en baisse par rapport à ceux de la semaine dernière. Un nouveau protocole allégé, fondé sur un avis du Haut Conseil pour la santé publique, a été mis en place dans les établissements scolaires la semaine dernière, avec l’objectif de limiter les fermetures. Il y a quelques jours, les derniers chiffres officiels faisaient état d’environ 2 000 classes et 90 établissements fermés.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : vers un assouplissement de la définition des cas contacts à l’école

Notre sélection d’articles sur le coronavirus

Le Monde avec AFP

Source

Share your thoughts