Covid-19 : la France veut garder le rythme de la vaccination, la région parisienne inquiète – Le Monde

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Après un week-end de vaccination tous azimuts, l’épidémie de Covid-19 reste sous haute surveillance en France et la situation redevient critique en région parisienne, où les hôpitaux et cliniques ont reçu l’ordre de déprogrammer des activités pour faire face à l’afflux de patients.

Le nombre de patients atteints du Covid-19 hospitalisés en service de réanimation a continué d’augmenter lundi, à 3 849 malades, dont 381 arrivés lors des dernières vingt-quatre heures, selon les autorités sanitaires. Descendu à moins de 2 600 début janvier, cet indicateur n’a cessé de monter depuis et se situe désormais au niveau de fin novembre. Il reste toutefois encore loin du pic de la deuxième vague de l’automne (4 900, mi-novembre) et surtout de la première vague au printemps (7 000, début avril).

Au total, 25 195 patients étaient hospitalisés lundi dans toute la France, et 360 personnes sont mortes du Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures, dont 130 à l’hôpital. Cela porte le nombre total de victimes à près de 89 000 depuis le début de l’épidémie.

  • Les hôpitaux et cliniques d’Ile-de-France vont déprogrammer 40 % de leurs activités

La tension hospitalière augmente en Ile-de-France, où l’agence régionale de santé (ARS) a donné « l’ordre ferme » aux hôpitaux et cliniques franciliens de déprogrammer 40 % de leurs activités médicales et chirurgicales, pour augmenter le nombre de lits de réanimation réservés aux patients atteints du Covid-19.

Avec 973 patients actuellement en réanimation à cause du Covid-19 pour « environ 1 050 lits disponibles » pour ces malades, « on est dans une situation de tension très forte », a déclaré lundi son directeur général, Aurélien Rousseau. Car « le flux reste fort », avec entre « soixante-dix et quatre-vingts entrées par jour en réanimation » mais moins de sorties, ainsi qu’un solde en hausse de « trente-cinq patients par jour en fin de semaine dernière », résultat de « la très forte hausse de l’incidence il y a quinze jours », a-t-il expliqué.

A ce rythme, le palier de 1 127 lits disponibles précédemment fixé devrait être dépassé cette semaine. Il fallait donc « réagir très vite », affirme M. Rousseau, qui a donné « l’ordre ferme et immédiat » aux établissements publics et privés de la région de déprogrammer 40 % de leurs activités, avec un nouveau palier fixé à 1 577 lits. Le temps que la consigne soit répercutée sur le terrain, « on espère que cet objectif sera atteint au cours de la semaine prochaine », ajoute le directeur de l’ARS, qui se dit toutefois « prêt à réajuster la cible, si le flux devient moins intensif en réanimation ».

  • Un taux d’incidence en hausse en région parisienne

« La situation est très préoccupante avec un variant anglais » du coronavirus, plus contagieux, « qui a pris le dessus et se propage beaucoup plus rapidement », a alerté sur France Inter la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui s’était dite défavorable la semaine dernière, comme la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, à un confinement le week-end sur son territoire.

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Finalement, l’exécutif a limité cette mesure au Pas-de-Calais, après le littoral des Alpes-Maritimes et l’agglomération de Dunkerque. « La charge sanitaire hospitalière n’est pas la même dans la région Hauts-de-France et en Ile-de-France », justifiait vendredi le ministre de la santé, Olivier Véran, mettant aussi en avant la nécessité de prendre des mesures à l’échelle de la région parisienne, soit 12 millions d’habitants, et pas seulement pour quelques départements. « Il y aura un réexamen de la situation sur l’ensemble du territoire, et notamment l’Ile-de-France, lors du conseil de défense sanitaire » prévu mercredi, a fait savoir le ministère de la santé.

Le taux d’incidence est repassé sous les 400 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur sept jours dans le Pas-de-Calais, avant même son premier week-end confiné. Mais il grimpe désormais à 433 en Seine-Saint-Denis, et en moyenne à 346 pour toute l’Ile-de-France, bien au-dessus du seuil d’alerte maximale fixé à 250 par le gouvernement.

  • Les autorités appelées à maintenir la cadence de la vaccination

Dans ce contexte, les autorités sanitaires sont appelées à maintenir la cadence de la campagne de vaccination, pour l’instant réservée notamment aux Ehpad, aux plus de 75 ans, aux plus de 50 ans les plus fragiles et aux professionnels de santé. « Il y a eu plus de 250 000 injections vendredi [et 200 000 samedi]. Notre but est de maintenir ce niveau dans les jours qui viennent, voire de le dépasser. Il y a plus de doses, plus de personnes pour vacciner et une clarification des publics », soutient-on au ministère de la santé. Au total, 3,98 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin (environ 5,9 % de la population), dont près de 2 millions ont été vaccinés avec deux doses.

Mais l’exécutif ne convainc pas encore. Le « déstockage de doses » (12 000 à Paris ce week-end), « c’est très bien, mais ça ne peut pas être simplement pour un week-end », a prévenu Anne Hidalgo, en déplorant des « annonces (…) cette semaine sur Paris [qui] reviennent très très en arrière », avec « 10 000 doses pour la semaine, c’est très très insuffisant ».

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Le Monde avec AFP

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