EN DIRECT – Covid-19: 1564 morts enregistrés en 24 heures au Royaume-Uni, un record – Le Figaro

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La possibilité pour certains malades chroniques exposés à une forme grave de Covid-19 de se faire vacciner dès lundi, en même temps que l’ouverture de la campagne aux plus de 75 ans, est «en discussion», a indiqué mercredi le ministère de la Santé.

Le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, l’immunologue Alain Fischer, a plaidé mardi à l’Assemblée nationale pour que la vaccination soit également ouverte aux «personnes atteintes de pathologies, pour lesquels le corps médical estime qu’il y a “ultra haute priorité”», comme «les patients atteints de cancer en chimiothérapie, les patients en insuffisance rénale chronique, les transplantés, et toute une série» de «maladies rares qui exposent (les malades) à des formes ultra sévères de Covid, c’est aussi par exemple la Trisomie21».

Selon lui, «ça représente quelques centaines de milliers de personnes dont nous pensons qu’elles doivent pouvoir bénéficier (de la vaccination) dès lundi prochain»«Les choses devraient être rendues publiques demain», lors de la conférence gouvernementale prévue à 18h autour du premier ministre Jean Castex, a-t-il ajouté.

Le groupe AccorInvest, qui détient près de 900 hôtels dans le monde, a annoncé mercredi qu’il envisageait la suppression de 1900 emplois en Europe dont environ 770 en France, conséquence de la crise sanitaire qui a fait chuter le chiffre d’affaires du groupe de 70%.

«Dans le but de contenir les effets de cette crise sur le long terme, AccorInvest envisage un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui concernerait près de 1.900 postes au sein de l’entreprise, au niveau européen», a écrit dans un communiqué le groupe, ex-filiale d’Accor qui exploite principalement des marques du géant français de l’hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure…). Près de 770 postes en France sont concernés par cette restructuration, ont dit à l’AFP un porte-parole du groupe et les syndicats FO et CGT.

La Turquie a autorisé mercredi l’utilisation du vaccin CoronaVac contre le coronavirus, produit par la firme chinoise Sinovac, et doit l’administrer à la population à partir de jeudi en commençant par le personnel soignant.

Peu après l’annonce de l’autorisation «d’urgence» accordée par l’Institut turque des médicaments et des équipements médicaux, le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, s’est fait vacciner devant les caméras en début de soirée, suivi par les membres du Conseil scientifique turc. «Tout le monde doit être vacciné pour qu’on puisse retourner à notre vie d’avant. C’est un vaccin sûr», a déclaré Fahrettin Koca.

Une campagne de vaccination à grande échelle sera lancée à parti de jeudi, en commençant par le personnel soignant dans l’ensemble du pays, a affirmé le ministre lors d’une conférence de presse. La Turquie a reçu fin décembre une première commande du vaccin Sinovac, après avoir affirmé à l’issue de premiers essais que celui-ci était efficace à 91,25%, malgré l’absence de résultats officiels des tests de phase 3.

La Jordanie a lancé mercredi sa campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus en commençant par le personnel soignant, les personnes atteintes de maladies chroniques et celles âgées de plus de 60 ans. 

Amman avait annoncé samedi avoir accordé une «licence d’urgence» pour utiliser le vaccin chinois de Sinopharm, deuxième vaccin à être approuvé en Jordanie après l’américano-allemand de Pfizer-BioNTech. Les premiers vaccins ont été administrés dans des hôpitaux et centres de santé, a constaté un photographe de l’AFP. Le ministère de la Santé a choisi 29 centres de vaccination à travers la Jordanie, dont sept dans la capitale.

L’objectif des autorités est de vacciner environ le quart des 10 millions d’habitants. Le vaccin est gratuit pour les Jordaniens et les résidents étrangers. Quelque 200.000 personnes, répondant aux critères fixés par les autorités, se sont inscrites sur une liste électronique que le ministère de la Santé a mise à disposition fin décembre pour ceux qui souhaitent se faire vacciner. Le secrétaire général du ministère de la Santé, Waël Hayajné, s’est félicité à la télévision que la Jordanie figure parmi les «40 premiers pays à vacciner» contre le nouveau coronavirus.

Un homme de 29 ans a été mis en examen et écroué mercredi à Pau pour violences aggravées, soupçonné d’avoir violemment frappé un quinquagénaire au terme d’une altercation car le trentenaire ne portait pas le masque, a annoncé le parquet et les témoins.

Selon des témoins, l’agresseur présumé avait été dimanche après-midi prié de quitter un tabac-presse dans lequel il était entré sans masque, en dépit des consignes annoncées à l’entrée du commerce. L’homme s’était énervé et s’en était pris verbalement à une employée. Un client était alors intervenu pour tenter de le calmer. Le client, âgé de 58 ans, avait alors reçu deux coups de poing avant de s’écrouler sur le sol, devant la porte d’entrée.

Une ITT de 30 jours minimum a été fixée à ce stade. La victime, dont le pronostic vital a été un temps engagé, était toujours hospitalisée mercredi soir. Elle est désormais hors de danger mais n’a pu être entendue, selon le parquet. L’auteur présumé est «défavorablement connu» de la justice, selon le parquet qui précise que la mise en examen porte sur des violences aggravées «en récidive».

La compagnie aérienne Air Canada a annoncé mercredi qu’elle allait supprimer environ 1900 nouveaux emplois après les nouvelles restrictions de voyage imposées par le gouvernement canadien pour enrayer la propagation du coronavirus.

Ces suppressions d’emplois toucheront «environ 1700 employés, sans compter plus de 200 employés des transporteurs Air Canada Express également visés» (le service de liaisons régionales), a indiqué la compagnie dans un communiqué. Depuis le début de la pandémie du Covid-19, la compagnie a dû supprimer quelque 20.000 emplois, soit plus de 50% de son personnel. En outre, le réseau d’Air Canada va être de nouveau réduit, à hauteur de 25% pour le premier trimestre 2021.

Ces décisions ont été prises en raison des nouvelles exigences d’Ottawa: depuis la semaine dernière, les passagers aériens âgés de 5 ans et plus doivent présenter un test négatif au Covid-19 datant de moins de trois jours pour embarquer dans un avion à destination du Canada.

Jean-Marie Le Pen, 92 ans, affirme avoir été atteint d’une forme atténuée de Covid-19, découvrant dans une prise de sang des traces d’anticorps à ce virus, a appris l’AFP mercredi auprès de l’ancien président du FN.

«A l’occasion d’un examen sanguin que je pratique régulièrement, il a été constaté que j’avais des anticorps qui prouvaient mon contact avec le copain Covid», a déclaré le cofondateur du Front national (devenu Rassemblement national) à l’AFP, confirmant une information du Parisien«J’ai dû avoir une atteinte modérée» sous forme de «gros rhume», a-t-il ajouté. Il ne parvient toutefois pas à dater ces légers symptômes, précisant que sa prise de sang date d’il y a deux semaines.

«Alors je suis en principe relativement protégé», estime l’ancien responsable politique, qui juge par conséquent «pas nécessaire pour l’instant» de se faire vacciner mais n’exclut pas de le faire «si c’est nécessaire».

Quelque 10.000 soldats de la Bundeswehr sont prêts à être mobilisés dans les maisons de retraite allemandes pour épauler le personnel soignant, a indiqué mercredi le ministère allemand de la Défense. Dans la pratique, ces soldats auront notamment pour tâche d’effectuer des tests rapides au Covid-19 auprès des résidents, a précisé à l’AFP un porte-parole de ce ministère.

«Les plus faibles, en particulier, ont besoin de notre aide maintenant durant la pandémie. C’est pourquoi la Bundeswehr est prête à fournir à court terme un soutien dans les maisons de retraite et de soins avec jusqu’à 10.000 hommes et femmes, si nous sommes appelés à intervenir», a de son côté déclaré mercredi la ministre de la Défense allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer. Il reviendra aux autorités locales de faire appel à ces forces d’appoint en fonction de leurs besoins.

La Bundeswehr est déjà présente dans 267 maisons de retraite et de soins du pays où interviennent 1156 soldats, a précisé le ministère. Depuis le début de la crise sanitaire, un contingent militaire de 20.000 soldats a été mis à disposition des autorités sanitaires pour combattre la pandémie.

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Les présidents des régions ont salué mercredi «un bon premier petit pas» de la part du gouvernement, qui a retenu 2 de ses 9 propositions pour accélérer la campagne de vaccination, mais sans les autoriser à acheter les vaccins comme ils le souhaitaient.

«Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a en effet accédé à la demande des régions de créer des cellules régionales de pilotage de la vaccination», a expliqué Renaud Muselier le président de Régions de France. Ces cellules, sous la coprésidence du directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) et du préfet de région, «réuniront de manière hebdomadaire le président de la région, des départements et des ordres régionaux des médecins et des pharmaciens en vue d’anticiper les phases 2 et 3 de la campagne de vaccination», a-t-il souligné.

Une seconde proposition a été retenue par Olivier Véran: le renforcement de «la campagne de communication nationale sur la vaccination en mettant à disposition (des régions) tous les logos en cours de réalisation, afin qu’elles puissent les utiliser sur leurs propres outils de communication», a-t-il précisé. En revanche, le ministre n’a pas donné son feu vert à l’achat de vaccins directement par les régions, comme elles l’avaient souhaité dans leurs propositions, l’exécutif ayant rappelé à plusieurs reprises que les commandes étaient centralisées au niveau européen.

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«Dites ahhh»: une ville du nord-est de la Chine a utilisé mercredi pour la première fois un robot pour effectuer des tests Covid-19, dans le cadre d’une vaste campagne de dépistage après quelques cas.

Principal avantage du robot : il permet de réduire le risque d’infection du personnel médical, tout en conservant une grande précision de mouvement. Nullement impressionnés par cette installation futuriste, de nombreux habitants de Shenyang faisaient la queue mercredi dans ce centre de test installé dans l’établissement scolaire. 

Après avoir scanné leur pièce d’identité, ils s’installent devant l’appareil, où une voix féminine pré-enregistrée leur demande poliment d’ouvrir la bouche. Le robot dirige alors l’écouvillon vers la gorge du patient. Un opérateur en combinaison intégrale de protection pilote toute l’opération à distance grâce à une caméra embarquée sur le bras articulé et à un écran de contrôle.

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L’épidémie continue de sévir outre-Manche. 1564 morts ont été recensés ce mercredi au Royaume-Uni, un record. Le pays connaît une recrudescence de l’épidémie en raison de la présence du variant anglais.

Le bilan total est de 84.767 décès dans les 28 jours suivant un test positif, selon le ministère de la Santé. Le nombre de cas recensés en 24 heures s’est élevé à 47.525, portant le total des personnes testées positives dans le pays à 3.211.576.

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«Une fois encore, on va fermer toutes les portes. À 18 heures chaque jour? Le week-end? Toute la semaine? Jour et nuit? Le compte à rebours éprouvant et absurde qui précède la conférence de presse du jeudi soir est enclenché. Corps fatigués, esprits usés, nerfs à vif, nos concitoyens ont appris à comprendre avant même qu’on leur parle. L’équation est simple: variant anglais + hiver froid et humide = confinement, un peu, beaucoup ou passionnément.»

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La mise en place d’un couvre-feu dès 18H00 dans une dizaine de départements depuis début janvier a permis «une circulation moins importante» du virus, «c’est-à-dire que la dynamique de croissance du virus est moins rapide que dans d’autres territoires», a assuré aujourd’hui le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

«Dans les départements où le couvre-feu a été avancé, la circulation du virus est moins importante que dans d’autres départements français: c’est-à-dire qu’il croît moins vite, la dynamique de croissance du virus est moins rapide que dans d’autres territoires», a-t-il poursuivi, en prévenant qu’il était «évidemment trop tôt pour mesurer pleinement et absolument les effets».

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La Norvège s’est dite décidée mercredi à imposer un dépistage obligatoire du Covid-19 pour pouvoir entrer sur son territoire, les contrevenants s’exposant à une amende de près de 2000 euros.

«Maintenant que l’on voit que le risque de virus importé augmente, nous mettons en place de nouvelles mesures», a déclaré la ministre de la Justice, Monica Mxaeland, au cours d’un point de presse. «Une fois que la capacité de dépistage aura été renforcée, notre objectif est d’introduire un test obligatoire aux frontières», a-t-elle ajouté.

La Norvège compte déjà parmi les pays d’Europe disposant, selon elle, des règles sanitaires les plus strictes pour l’entrée sur son sol.

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Un juge espagnol a ordonné de vacciner contre le Covid-19 une pensionnaire d’un centre gériatrique en dépit du refus de sa fille, dans une décision rendue publique mercredi par le tribunal de Saint-Jacques de Compostelle (nord-ouest).

La maison de retraite avait fait appel au juge de garde samedi, devant le refus catégorique de la fille d’une pensionnaire de voir sa mère vaccinée, et ce alors que cette dernière avait «une capacité de décision très limitée».

Dans son jugement, le magistrat estime que la pensionnaire «manque des facultés précises pour donner son consentement à un acte médical». Bien qu’il comprenne les réserves de sa fille face aux possibles effets secondaires du vaccin, il juge que la vacciner constitue «un risque moindre» que ne rien faire. La position de la fille de la pensionnaire «va à l’encontre des intérêts de la résidente concernant le maintien de son état de santé et l’évitement des risques vitaux», poursuit le juge.

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Le pape François, âgé de 84 ans, s’est fait vacciner mercredi contre le Covid-19 au premier jour de la campagne de vaccination organisé par le micro Etat du Vatican, selon deux journalistes proches du souverain pontife.

Selon des journalistes du grand quotidien argentin La Nacion et de la revue jésuite américaine America, tous deux spécialistes du Vatican et amis du pape, François a été vacciné mercredi dans l’entrée de la salle d’audience Paul VI, de la cité du Vatican.

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Le Tournoi des six nations 2021 dames et celui des moins de vingt ans ont été reportés en raison de la pandémie, a annoncé mercredi le comité organisateur.

Les organisateurs ont exprimé leur volonté de maintenir le Tournoi masculin aux dates prévues (6 février – 20 mars). Mardi, le gouvernement français avait réclamé plus de garanties sanitaires des Britanniques avant d’autoriser le XV de France à se rendre en Irlande (14 février) puis en Angleterre (13 mars).

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La Suisse a annoncé mercredi une nouvelle série de mesures pour maîtriser l’épidémie de Covid-19, les autorités craignant notamment une recrudescence rapide en raison de la présence de variants du coronavirus plus contagieux.

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A partir de lundi 18 janvier, le télétravail deviendra obligatoire, les magasins ne vendant pas des biens de consommation courante devront fermer et les manifestations privées et les rassemblements seront soumis à de nouvelles restrictions, a annoncé le gouvernement fédéral dans un communiqué.

Les restaurants, établissements culturels, installations de sport et de loisirs, qui sont fermés déjà depuis le 22 décembre, le resteront jusqu’à fin février. Ce sont 5 semaines de plus que ce qui était initialement prévu.

Ces décisions sont justifiées aux yeux du Conseil fédéral, parce que «la situation épidémiologique demeure extrêmement tendue: le nombre d’infections, d’hospitalisations et de décès ainsi que la charge pesant sur le personnel de santé restent très élevés».

Le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant du coronavirus repéré initialement en Grande-Bretagne s’élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’ampleur de la diffusion géographique des deux variants est vraisemblablement sous-estimée, ajoute l’OMS, en raison d’une distorsion liée au fait qu’ils ont été découverts dans des pays dotés d’une capacité de séquençage du virus.

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Une troisième mutation dont le Japon a annoncé dimanche la découverte pourrait impacter la réponse immunitaire et nécessite d’être étudiée plus avant, selon l’OMS qui évoque dans son bulletin hebdomadaire «un variant inquiétant». «Plus le virus SARS-CoV-2 se répand, plus il a d’occasion de muter», souligne l’organisation onusienne. «De hauts niveaux de contamination signifient que nous devons nous attendre à l’émergence de davantage de variants.»

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«Tout changement des dosages de vaccins testés et approuvés et toute modification des intervalles de vaccination pour ces vaccins anti Covid-19 doivent se baser sur la science et sur une interprétation transparente des données», insiste le communiqué commun des principales associations professionnelles du secteur aussi bien en Europe qu’aux États-Unis (IFPMA, PhRMA, EFPIA, Vaccines Europe, BIO, ICBA).

Ces associations «jugent que les stratégies de déploiement des vaccins doivent être basées sur les résultats des études cliniques et l’évolution des connaissances» et par conséquent elles soutiennent «l’adhésion aux dosages qui ont été déterminés pendant les essais cliniques».

Les épreuves de Coupe du monde messieurs de ski alpin prévues ce week-end dans la prestigieuse station de Kitzbühel, en Autriche, sont annulées après la découverte de 17 cas de Covid-19 possiblement liés au variant anglais. «Pour des raisons de sécurité, nous ne voulons pas que ces courses de Wengen aient lieu à Kitzbühel ce week-end», a déclaré le gouverneur de la région, Günther Platter. Les épreuves ont été rapidement reprogrammées à Flachau, toujours en Autriche.

Alors que la station suisse de Wengen avait dû jeter l’éponge lundi, à cause du Covid-19 également, pour l’organisation de son étape prévue de vendredi à dimanche, Kitzbühel avait chamboulé son programme pour reprendre deux courses sur trois. La station autrichienne devait ainsi organiser deux slaloms samedi et dimanche, désormais annulés, puis un super-G et deux descentes sur sa mythique piste de la Streif la semaine prochaine, pour l’instant maintenus.
Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné le lancement d’une vaccination de masse de la population russe contre le nouveau coronavirus à partir de la semaine prochaine. «Je demande de lancer une vaccination de masse de toute la population à partir de la semaine prochaine», a-t-il déclaré lors d’une réunion du gouvernement russe par visioconférence. «Le vaccin russe est le meilleur du monde», a assuré Vladimir Poutine.
Où s’arrête le travail et où commence la vie privée ? La pandémie et ses cohortes de travailleurs à domicile ont brouillé un peu plus la frontière entre les deux et méritent que l’on y porte plus d’attention, met en garde ce mercredi l’Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport.

«Quand le monde a été frappé brutalement par la pandémie de Covid-19, des légions de travailleurs se sont convertis du jour au lendemain au travail à domicile afin de protéger leur emploi et leur vie», souligne l’agence onusienne, pour qui «il n’y a aucun doute que le travail à domicile va encore gagner en importance dans les années à venir».

«Pour les télétravailleurs le grand risque c’est l’effacement de la différence entre le temps de travail et le temps pour soi et pour la famille», souligne le rapport, qui insiste sur le besoin de prendre en compte les risques psychologiques liés au fait de travailler de manière isolée.

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Bruxelles rappelle fermement aux États membres de l’UE leur engagement à ne pas lancer leurs «propres procédures d’achat» de vaccins anti-Covid, et les a enjoints à rendre compte de façon régulière et précise du nombre de personnes vaccinées.

«Laissez-moi vous rappeler qu’en approuvant l’accord (déléguant les négociations à l’UE), vous avez accepté de ne pas lancer vos propres procédures pour l’achat de vaccins avec les mêmes laboratoires», a lancé la commissaire à la Santé Stella Kyriakides, lors d’une visioconférence avec les ministres européens de la Santé. «Je comprends les pressions au niveau national et l’angoisse de vos citoyens (…) mais conclure des accords parallèles ne fera que saper une approche européenne qui a porté ses fruits», a-t-elle ajouté.

Alors que les Vingt-Sept avaient mandaté en juin 2020 la Commission européenne pour négocier en leur nom des précommandes de vaccins, des protocoles d’accord distincts signés par l’Allemagne et un appel de fourniture de vaccins de Chypre à Israël ont suscité la controverse.

En quelques semaines, l’Irlande est passée du statut de bon élève dans la lutte contre la pandémie à celui peu enviable de pays présentant le plus haut taux de transmission dans le monde.

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Pas plus tard qu’en décembre, l’Eire présentait le taux d’incidence le plus bas de l’Union européenne après avoir été le premier pays européen à instaurer un deuxième confinement. Mais avec 1288 nouveaux cas confirmés par million d’habitants lundi selon les données compilées par l’université d’Oxford (en moyenne sur sept jours), il détient désormais une triste première place, devant la République tchèque et la Slovénie.

L’Irlande enregistrait au 1er janvier à peine plus de 93.000 cas, chiffre qui a depuis dépassé les 150.000. Selon les services sanitaires irlandais, les hôpitaux sont au bord de la rupture. Ils comptaient selon les chiffres publiés mardi 1700 patients infectés par le virus, quasiment le double du chiffre enregistré pendant le pic de la première vague du printemps.

Alors que la question de l’ouverture des écoles fait débat en France avec l’arrivée du variant anglais sur le territoire, notre collègue Marie-Liévine Michalik a regardé ce qu’il en était chez nos voisins européens : Classes fermées, petits groupes, purificateur d’air, accueil des plus petits uniquement…

» Retrouvez notre article «Covid-19 : que font nos voisins pour contenir la propagation de l’épidémie dans les écoles ?»

Le gouvernement italien a annoncé sa volonté de rouvrir les musées dans les zones du pays les moins touchées par l’épidémie. «Les musées, lieux symboliques de la culture du pays, rouvriront dans les “zones jaunes”», a déclaré me ministre de la Santé, Roberto Speranza, devant les députés en illustrant les nouvelles mesures de lutte contre l’épidémie, qui entreront en vigueur à partir du 16 janvier. Les 20 régions d’Italie sont actuellement divisées en trois types de zones – jaune, orange et rouge – en fonction de la gravité de la situation épidémiologique locale et chaque semaine la situation est revue par un comité scientifique.

Le ministre a également annoncé la volonté du gouvernement de prolonger jusqu’au 30 avril l’état d’urgence dû à l’épidémie. Ce dernier sert essentiellement à faciliter et accélérer la prise de décisions et de mesures destinées à combattre les effets d’un séisme, d’inondations ou d’autres catastrophes, ici en l’occurrence l’épidémie de Covid-19. «Cette semaine, il y a une aggravation générale de la situation épidémiologique en Italie, le nombre de malades en soins intensifs augmente (…). Il ne faut pas se leurrer, l’épidémie est de nouveau dans une phase d’expansion», a-t-il justifié.

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Le Parlement danois va interrompre une partie de ses activités, y compris le débat autour de plusieurs projets de loi, pendant un mois en raison de l’épidémie de coronavirus, rapporte l’agence de presse Ritzau.
En Chine, qui a très largement éradiqué l’épidémie, apparue dans le pays fin 2019, et où le dernier décès signalé officiellement remonte à mai dernier, plusieurs foyers de contamination sont apparus ces derniers jours, entraînant une réponse ferme des autorités.
La province du Heilongjiang, qui partage une longue frontière avec la Russie, a proclamé un «état d’urgence épidémique» et ordonné mercredi à ses 37,5 millions d’habitants de rester sur place, après la découverte d’une trentaine de cas de contamination. Une des villes de la province, Suihua, et ses 5 millions d’habitants avaient déjà été placée en quarantaine lundi après la découverte de 45 cas asymptomatiques. Hors du Heilongjiang, quelque 20 millions d’habitants du nord de la Chine sont désormais soumis à une forme ou à une autre de confinement. Et le Hebei, qui entoure Pékin, a interdit à ses 76 millions d’habitants de quitter la province sauf cas d’urgence.
Nationalement, le bilan quotidien fait état mercredi de 115 nouvelles contaminations, soit le chiffre le plus élevé depuis juillet dernier. Même si l’on reste très loin des chiffres enregistrés dans le reste du monde, la recrudescence des cas de Covid inquiète le pouvoir à l’approche du Nouvel An chinois, qui tombe cette année le 12 février, et donne lieu à des centaines de millions de déplacements de travailleurs migrants rentrant dans leur famille.

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À Nancy, les personnes de plus de 75 ans, hors Ehpad, peuvent désormais se faire vacciner. Fortement touchée par le rebond de l’épidémie de Covid-19, la métropole nancéienne a ouvert officiellement mercredi cette campagne locale de vaccination des plus de 75 ans, résidant à domicile. 

Dès mardi, quelques personnes âgées, parvenues à prendre rendez-vous sur le site Doctolib, avaient pu se faire vacciner alors que la campagne ne concernait encore que le personnel soignant et les résidents d’Ehpad. «Il faut arrêter ce Covid qui mange la vie à tout le monde. Je suis très heureuse d’être la première», a expliqué à l’AFP Odette Brogonzoli, 84 ans, venue au palais des Congrès de Nancy, transformé en centre de vaccination. «C’est bien pour les personnes âgées. C’est la meilleure des solutions», a-t-elle insisté.

La campagne nationale sera lancée officiellement jeudi, avec l’ouverture d’une ligne téléphonique pour la prise de rendez-vous, et une visite du premier ministre Jean Castex à Metz.

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Plus de 7000 Sud-Africains ont déjà été poursuivis pour avoir négligé de porter un masque dans l’espace public, un comportement imposé fin décembre face à la flambée de contaminations de la seconde vague.
Plus de 20.000 personnes ont été arrêtées ou ont reçu une amende pour n’avoir pas respecté les règles imposées pour lutter contre la pandémie, a précisé le ministre de la police dans un communiqué ce mercredi. À ce jour, «7455 citoyens ont été verbalisés pour n’avoir pas porté de masque en public (…) en dépit du fait qu’il leur a été demandé continuellement de le porter», regrette Bheki Cele.

Depuis le premier strict confinement du pays en mars, plus de 342.000 personnes ont été arrêtées pour contravention aux règles Covid dans le pays.

En Corée du Sud, le fondateur de l’Église Shincheonji de Jésus, un mouvement religieux opaque qui avait été fortement critiqué l’an passé au début de la pandémie, a été blanchi mercredi par la justice sud-coréenne. Il était accusé d’avoir entravé les efforts du gouvernement contre le coronavirus.

Son organisation, estimée avoir quelque 200.000 membres, concentrait un temps plus de la moitié des cas de Covid-19 recensés dans le pays. C’est à cause d’une fidèle âgée de 61 ans que l’Église Shincheonji était en février 2020 devenue l’un des principaux vecteurs du coronavirus en Corée du Sud. Bien que fiévreuse, elle avait assisté à au moins quatre cérémonies de l’Église à Daegu – la quatrième ville du pays devenue alors l’épicentre du coronavirus en Corée du Sud – avant que son cas soit diagnostiqué.

Lee Man-hee, 89 ans, a cependant été condamné à une peine de trois ans de prison avec sursis pour avoir détourné des milliards de wons de son organisation, parfois accusée d’être une secte.

Ce matin dans Le Figaro, notre collègue du service Sciences Cécile Thibert décrypte les arguments en faveur du confinement ou d’un couvre-feu, deux mesures avec lesquelles le gouvernement jongle depuis le début de la crise sanitaire. «La seule mesure dont l’efficacité est prouvée est le confinement total, mais elle est violente et a des implications très lourdes, explique Nathan Clumeck, professeur émérite de maladies infectieuses à l’université libre de Bruxelles. On peut comprendre que les autorités essaient quelque chose de plus doux. Mais si les effets des couvre-feux ne se font pas sentir, cela annonce un confinement…»

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Sur BFMTV, le directeur de l’ARS d’Île-de-France, Aurélien Rousseau, assure que 11 cas de variant britannique du Covid-19 ont été détectés dans la région, «une quarantaine sont suspects», ajoute-t-il.

Selon lui, l’impact des fêtes commencent à se faire sentir dans les hôpitaux franciliens où un taux d’occupation proche de 50% est observé depuis plusieurs semaines dans les services de réanimation. «C’est sûr, il va falloir prendre de nouvelles mesures», juge-t-il.

«Je suis optimiste sur la vaccination en France», répond le Pr Jean-François Delfraissy. «On ne sait pas encore si les vaccins jouent un rôle sur la transmission», la priorité doit être de «sauver des vies». Il met toutefois un bémol : «On devra continuer à porter les masques et à appliquer les gestes barrières autour de septembre 2021.
Le vaccin est la porte de sortie, n’attendons pas non plus tout du vaccin, il faut être clair.»

Interrogé ensuite sur la fermeture des établissements scolairesle président du Conseil scientifique rétorque : «Nous recommandons de poursuivre l’ouverture des écoles car les données anglaises ne sont pas encore assez claires». Il encourage toutefois à durcir les règles sur les fermetures des classes et à mettre en place des dépistages ciblés. «Il faut changer la jauge et dès le premier malade du variant anglais il faut aller plus vite et fermer cette école», juge-t-il.

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«La situation actuelle est paradoxale», estime sur France Info le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. «La France se situe mieux que l’ensemble des pays européens. (…) Mais les chiffres stagnent voire sont en légère augmentation? Nous avons aussi un taux d’occupation des lits hospitalier qui reste relativement élevé», détaille le professeur. 

Jean-François Delfraissy pointe également la présence du variant anglais du Covid-19. «On va avoir une extension du variant anglais», déclare-t-il, précisant qu’il a été sur 1 % des tests positifs réalisés dans le cadre d’une étude réalisée sur deux jours la semaine dernière. «Soit un millier de personnes», précise le professeur. Et de prévenir : «On va avoir une extension du variant anglais.»

Le président du Conseil scientifique préconise un resserrement des mesures de distanciation, sans en dire plus sur les recommandations qui ont été transmises au gouvernement. «Je suis très préoccupé par ce variant anglais, plus vite on prend des décisions, plus elles vont être efficaces, donc évitons de retarder ces décisions», a expliqué l’immunologue

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Jean-François Delfraissy s’inquiète également de la présence d’un variant sud-africain dans l’Hexagone. Selon lui, au moins trois cas ont été détectés en métropole. «On sait que les vaccins neutralisent uniquement en partie le variant sud-africain», avance-t-il.

Le Japon cherche à isoler un nouveau variant du coronavirus, récemment détecté sur quatre personnes arrivées en provenance du Brésil, afin de pouvoir l’analyser davantage. Le Japon a annoncé dimanche avoir détecté un nouveau variant du coronavirus, sans être en mesure de dire dans l’immédiat si celui-ci était plus contagieux ou plus dangereux que d’autres variants déjà repérés dans le monde.

Ce variant du SARS-CoV-2 résulte d’une évolution «d’une lignée virale du Brésil, qui circule en Amazonie», provisoirement baptisée «B.1.1.28 (K417N / E484K / N501Y)», a affirmé le chercheur brésilien Felipe Naveca, qui collabore avec l’institut Fiocruz. «Les résultats suggèrent que la mutation détectée dans le variant B.1.1.28 est un phénomène récent, survenu probablement entre décembre 2020 et janvier 2021», a précisé l’institut dans un communiqué.

Le Covid-19 pèse toujours autant sur le système de santé français, avec 1660 patients malades du Covid-19 admis en 24 heures, et plus de 19.000 nouveaux cas de contaminations enregistrés sur la même période, selon les chiffres de Santé publique France mardi soir. 
Par ailleurs, 362 personnes sont décédées du Covid-19 à l’hôpital en 24 heures. Le total des décès dus à l’épidémie s’élève à 68.802, selon Santé publique France, en prenant en compte les décès en Ehpad (environ 380 depuis vendredi).

À ce jour 189.834 personnes ont été vaccinées en France depuis le début de la campagne le 26 décembre.

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Le Conseil de défense se réunira à partir de 9 heures. Il sera suivi à 10h30 par l’habituel Conseil des ministres. Après la réunion prévue à l’Elysée, il reviendra au gouvernement de Jean Castex d’en présenter les conclusions jeudi. Les autorités devraient tirer le bilan des fêtes de fin d’année et évaluer ses retombées sur l’épidémie de Covid-19.

Le chef du gouvernement, qui a jugé mardi que les Français s’étaient «bien comportés» à cette occasion, a indiqué la veille que «le couvre-feu suffit», semblant écarter un troisième reconfinement dans l’immédiat. En revanche, l’ajout de territoires aux 25 départements déjà sous couvre-feu dès 18 heures, voire sa généralisation à l’ensemble du pays, est envisagé, selon plusieurs sources proches du gouvernement.

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La pandémie a fait au moins 1.945.437 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un dernier bilan établi par l’AFP mardi. 

Les États-Unis ont largement dépassé mardi leur précédent record de morts du coronavirus en une seule journée, enregistrant plus de 235.000 nouvelles contaminations et 4470 morts. Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 380.365 décès, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. 

Les autres pays les plus frappés sont le Brésil avec 204.690 morts, l’Inde (151.327 morts), le Mexique (134.368) et le Royaume-Uni (81.960).

Commençons par faire un tour d’horizon sur les dernières évolutions de la pandémie dans le monde.

• Les États-Unis exigeront à compter du 26 janvier un test négatif à tous les voyageurs souhaitant entrer sur leur territoire.
• En Italie, le gouvernement a adopté dans la nuit un ambitieux plan de relance de 222,9 milliards d’euros. 
• Le vaccin chinois CoronaVac a montré une efficacité globale de 50,38% contre le Covid-19 lors d’essais cliniques réalisés au Brésil.
• L’Agence européenne des médicaments a reçu une demande d’autorisation pour le vaccin AstraZeneca/Oxford. Elle pourrait prendre sa décision le 29 janvier. 

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : retrouvez ici notre point quotidien sur la situation.

Bonjour,
La rédaction du Figaro vous propose de suivre ici les dernières informations liées à l’évolution de la pandémie de Covid-19. Ce mercredi 13 jasnvier sera notamment marqué par la réunion en fin de matinée d’un Conseil de défense sanitaire à l’Élysée, où de nouvelles mesures pourraient être décidées afin de contenir la hausse des contaminations. 

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