Covid-19 : la mairie de Paris veut un confinement de trois semaines – Libération

Au fil de la journée

La pandémie de Covid-19 en FrancedossierChevron pointing left

Vaccination, reconfinement, bilan épidémique, mutation du virus… Retrouvez les dernières informations sur la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

par LIBERATION

publié le 25 février 2021 à 8h14

(mis à jour à 13h12)

20h39

Un confinement de trois semaines demandé pour la capitale. La mairie de Paris va proposer au gouvernement un confinement de trois semaines, a affirmé le premier adjoint Emmanuel Grégoire ce jeudi soir sur France Info. Plutôt qu’un confinement le week-end, une mesure «très contraignante sur le plan de l’impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire», le premier adjoint préfère un confinement tout court” à Paris de façon à «vraiment redonner de l’oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir», y compris bars, restaurants et lieux culturels, tout en conservant des mesures de protection sanitaire.

18h30

Traitements : des doses d’anticorps monoclonaux vont être administrées dans les hôpitaux. Olivier Véran aborde de son côté les traitements contre le Covid-19, alors que le gouvernement a déjà évoqué la piste des anticorps monoclonaux, censés épauler le système immunitaire pour neutraliser le coronavirus. Ils «limitent les risques de survenues de formes graves». L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a donné son feu vert «temporaire» pour leur utilisation. Ces traitements ont été distribués dans 83 centres hospitaliers. Ils seront dédiés aux personnes âgées de 80 ans et plus qui ont des troubles de l’immunité. Le gouvernement veut ensuite élargir le public cible. «La France a commandé des dizaines de milliers de doses d’anticorps monoclonaux d’une génération supérieure qui arriveront d’ici la mi-mars», a précisé Olivier Véran.

18h20

«Mi-mai, la totalité des plus de 50 ans se seront vus proposer une première injection». Jean Castex annonce aussi l’ouverture de la vaccination aux plus de 65 ans à compter de début avril. Il ajoute que 80% des résidents d’Ehpad sont désormais vaccinés. Deux mois après le début de la campagne de vaccination, «plus du quart des personnes de plus de 75 ans a été vacciné», a rapporté le chef du gouvernement. «Si vous avez entre 65 et 75 ans, vous accéderez à la vaccination quoi qu’il arrive d’ici le mois d’avril», a ensuite promis Oliver Véran. Selon le ministre de la Santé, «mi-mai, la totalité des plus de 50 ans se seront vus proposer une première injection». «Cette épidémie, nous en verrons le bout. La progression de la campagne vaccinale nous permet de nous fixer un cap : la fin du printemps», a renchéri Jean Castex à la fin de son allocution.

18h07

Des mesures de freinage de l’épidémie envisagées dans vingt départements. Jean Castex précise que dans vingt départements, les indicateurs sont défavorables. Ils vont être placés «sous surveillance renforcée». Les préfets vont lancer des concertations pour décider de mesures de freinage à mettre en place à partir du week-end du 6 mars «si la situation continue à se dégrader». Elles pourraient se traduire par des reconfinements le week-end, comme déjà décidé à Nice et Dunkerque. Les départements concernés recouvrent toute l’Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Somme, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l’Eure-et-Loir.

18h00

Le variant britannique concerne près de la moitié des cas de Covid en France. Alors que la situation sanitaire se dégrade dans une dizaine de départements français, le Premier ministre, Jean Castex, se joint au ministre de la Santé, Olivier Véran, pour le traditionnel point hebdomadaire sur l’épidémie du jeudi. Si un confinement généralisé n’est pas à l’ordre du jour, certains territoires pourraient être concernés par des mesures supplémentaires. «La situation sanitaire de notre pays s’est dégradée au cours des derniers jours», début Jean Castex. Avec 30 000 cas atteints hier, le virus gagne du terrain depuis une semaine, notamment à cause de la progression des variants. Le britannique «concerne la moitié des personnes atteintes de la Covid en France». Mais «il faut tout faire pour retarder» un confinement.

13h08

Le match France-Ecosse reporté après un nouveau cas. Les organisateurs du tournoi des Six Nations ont annoncé ce jeudi le report du match entre la France et l’Ecosse, prévu ce dimanche au Stade de France, selon plusieurs médias. Cette décision a été prise après l’annonce d’un seizième cas positif au coronavirus dans le XV de France.

11h30

La gauche réclame la réouverture des lieux culturels. Parti socialiste, EE-LV, PCF ou encore Générations réclament dans un communiqué commun la réouverture des lieux culturels et la prolongation de l’année blanche pour les artistes et techniciens intermittents jusqu’en août 2022. La jauge de 5 000 spectateurs assis pour les festivals cet été et «aucun calendrier de réouverture» pour les musées «alors que l’on sait que ces lieux publics sont parmi les moins contaminants» sont les deux griefs exposés par ces partis dans leur prise de position commune. «Cette stratégie n’est pas la nôtre et nous, forces de gauche et écologistes, souhaitons le rappeler ici : la culture et la création artistique sont absolument essentielles à notre société», écrivent ces partis, parmi lesquels figurent aussi le PRG et Place Publique, mais pas La France insoumise. Face à l’avenir «incertain» de la profession, ils demandent aussi de prolonger l’année blanche – indemnités versées aux artistes et techniciens intermittents – «d’une année entière jusqu’au 31 août 2022 dans les exactes mêmes conditions».

10h42

Vers un report de France-Ecosse ? Après quarante-huit heures sans test positif et l’espoir d’un maintien de la rencontre du tournoi des Six nations dimanche, un nouveau cas de Covid-19 a été diagnostiqué dans le XV de France ce mercredi soir. Le seizième en l’espace de dix jours. La Fédération française de rugby explique que tout le groupe a été contraint de se mettre à l’isolement, et qu’elle reste en lien avec le comité d’organisation du tournoi. Les chances de voir les Bleus sur le terrain dans trois jours paraissent désormais particulièrement faibles.

10h24

De nouvelles annonces attendues en France. Alors que la situation sanitaire se dégrade dans une dizaine de départements français, le traditionnel point hebdomadaire sur l’épidémie de ce jeudi se fera en présence du ministre de la Santé, Olivier Véran, ainsi que du Premier ministre, Jean Castex. La conférence de presse aura lieu à Matignon à partir de 18 heures. Les «départements qui sont dans le rouge» devraient être à l’ordre du jour, alors que l’agglomération de Dunkerque va être confinée les week-ends. Le chef du gouvernement et le ministre devraient également aborder les traitements contre le Covid-19, selon Matignon.

8h45

La Bulgarie abandonne la stratégie des groupes prioritaires pour la vaccination. La Bulgarie est le premier pays de l’Union européenne à abandonner la stratégie des groupes prioritaires, la vaccination est désormais proposée à tous. A un mois des élections législatives, le gouvernement a soudainement changé de cap, faute d’avoir pu convaincre les personnes éligibles à recevoir une injection, qu’il s’agisse des professions médicales, enseignants ou travailleurs sociaux. «Faites confiance à la science !», implorait le ministre de la Santé, Kostadin Angelov, désespéré de voir que seuls un tiers des inscrits s’étaient présentés à leur rendez-vous.

8h30

Au Japon, relais de la flamme olympique avec des spectateurs mais sans cris. Des spectateurs seront autorisés à s’aligner sur le parcours lorsque la flamme olympique commencera son relais à travers le Japon le mois prochain, mais les acclamations seront strictement interdites. Le relais de la flamme avait été annulé quelques jours avant son lancement l’année dernière, quand le Japon et les responsables olympiques avaient pris la décision sans précédent de reporter d’un an Tokyo-2020 en raison de la pandémie de coronavirus.

8h19

La vaccination ne suffira pas pour éviter un bond des hospitalisations. La progression de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France ne permettra pas, sans restrictions supplémentaires, d’éviter un bond des hospitalisations à un niveau supérieur au pic de la première vague, estime une étude de l’Institut Pasteur publiée mercredi. Ce rebond des hospitalisations, en légère baisse depuis début février, serait lié à la progression du variant d’origine britannique du coronavirus, estimé 50 % plus contagieux que la souche historique. Il devrait représenter la majorité (56 %) des nouveaux cas dès le 1er mars et la quasi-totalité (91 %) un mois plus tard, selon les modélisations des chercheurs. Dans l’hypothèse où 100.000 doses de vaccins par jour seraient distribuées jusqu’en avril, puis 200.000 par la suite, «on s’attend à avoir 28 % d’hospitalisations en moins au 1er avril, et 46 % au 1er mai», par rapport à un scénario où on n’aurait pas de vaccin disponible, a expliqué à l’AFP Simon Cauchemez, responsable des modélisations mathématiques des maladies infectieuses à l’institut. «On voit que la vaccination» a un réel «impact sur le système de santé», observe-t-il. Mais même si elle «réussit très fortement à atténuer l’impact des variants», la situation restera «compliquée sans réduction supplémentaire des taux de transmission». Si le calendrier de ce nouveau pic est difficile à prévoir, «dans la majorité des scénarios on s’attend à ce qu’il y ait une reprise». Le nombre de nouvelles hospitalisations pourrait frôler 4.500 par jour, contre environ 3.750 au pic de la première vague, et un peu plus de 2.500 pour la deuxième.

7h40

Le Mexique et l’Argentine veulent l’«autosuffisance» de l’Amérique latine en matière de vaccins. Le Mexique et l’Argentine ont annoncé dans la nuit vouloir collaborer pour que l’Amérique latine «atteigne l’autosuffisance dans la production de vaccins» et qu’aucun pays de la région ne soit exclu de l’accès aux vaccins. «La pandémie de Covid-19 a souligné l’importance de maintenir l’Amérique latine et Caraïbe, forte, unie et solidaire, où aucun pays ne soit exclu d’un accès universel, juste, équitable et opportun aux médicaments, vaccins et matériel médical», indique un communiqué conjoint publié à l’issue d’une visite du président argentin Alberto Fernandez à Mexico. Le Mexique et l’Argentine entendent continuer de collaborer «pour que la région atteigne l’autosuffisance dans la production de vaccins et que ceux-ci soient considérés comme des biens communs mondiaux, ainsi que leurs brevets». Mardi, les présidents argentin, Alberto Fernandez, et mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, avaient exigé un accès mondial égalitaire aux vaccins contre le Covid-19, qui selon eux sont monopolisés par les pays riches. Le Mexique et l’Argentine collaborent avec le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca pour la production de quelque 200 millions de doses de son vaccin développé par l’université d’Oxford, qui seront vendues sur le marché latino-américain. L’Argentine est chargée de la production de la substance active tandis que le Mexique est en charge du conditionnement.

7h15

Une étude israélienne confirme l’efficacité du vaccin de Pfizer à 94 %. Le vaccin de Pfizer est efficace à 94 % contre les cas symptomatiques de Covid-19, selon une étude de très grande ampleur réalisée en Israël et publiée mercredi, confirmant les données des essais cliniques. «Il s’agit de la première preuve validée par les pairs de l’efficacité d’un vaccin dans les conditions du monde réel», a déclaré Ben Reis, l’un des co-auteurs de cette étude parue dans le prestigieux New England Journal of Medicine. Jusqu’ici, l’efficacité du vaccin a été prouvée par des essais cliniques réalisés sur des milliers de personnes, mais pas en conditions réelles, qui impliquent une plus grande variété de personnes et de comportements ou encore des défis logistiques comme le maintien de la chaîne du froid. Les auteurs de l’étude montrent que la vaccination a réduit de 94 % les cas symptomatiques du Covid-19, de 92 % les cas graves de la maladie, et de 87 % les hospitalisations. Ces taux valent pour la protection obtenue au moins sept jours après la seconde injection. L’étude a été menée à partir des données de quelque 1,2 million de personnes soignées par l’un des plus gros organismes de santé d’Israël (Clalit Health Services).

Source

Share your thoughts