Covid-19 : les librairies finalement reconnues comme commerces essentiels – Libération

Au fil de la journée

La pandémie de Covid-19 en FrancedossierChevron pointing left

Vaccination, reconfinement, bilan épidémique, mutation du virus… Retrouvez les dernières informations sur la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

par LIBERATION

publié le 26 février 2021 à 8h41

(mis à jour à 11h30)

21h40

Les chiffres du Covid restent stables en France. Avec 25 130 malades du Covid-19 hospitalisés, contre 25 317 jeudi et 1 634 admissions sur les dernières 24 heures contre 1 454 la veille, les chiffres quotidiens sont restés stables ce vendredi. Même scénario pour les services de réanimation, qui accueillent les cas les plus graves, et qui restent sous forte tension avec 3 445 patients contre 3 430 jeudi, malgré les craintes d’une flambée de nouveaux cas dans de nombreux départements. L’épidémie a causé la mort de 286 personnes contre 261 la veille, toujours selon les données de Santé publique France.

18h06

Les librairies finalement reconnues comme commerces essentiels. Le décret a été publié vendredi au Journal officiel. Les librairies ont rejoint la liste des commerces dits essentiels et pourront rester ouvertes en cas de confinement le week-end. Lors du confinement de novembre, les librairies avaient été autorisées à vendre sur leur seuil des ouvrages réservés par les clients en «click and collect». Mais elles ne pouvaient pas recevoir du public, car non considérées comme essentielles. Une mesure qui avait été unanimement dénoncée par les librairies, écrivains et éditeurs.

17h58

L’ONU adopte à l’unanimité une résolution exigeant l’équité dans l’accès aux vaccins. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution exigeant l’équité dans l’accès aux vaccins contre la pandémie de Covid-19, traduisant une certaine unité retrouvée de la communauté internationale. La résolution, la deuxième en un an du Conseil de sécurité sur la pandémie, appelle aussi à la solidarité et à des cessez-le-feu dans le monde pour mieux lutter contre le virus et procéder aux vaccinations. Le Conseil demande enfin au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de procéder fréquemment à «une évaluation complète des obstacles à l’accessibilité aux vaccins» et aux pays membres de l’Organisation de prendre «des mesures pour éviter la spéculation et le stockage indu qui pourraient entraver l’accès à des vaccins sûrs et efficaces, en particulier dans les situations de conflit armé».

17h18

Castex qualifie les propositions de la mairie de Paris de «fadaises». Instaurer des confinements locaux de trois semaines ayant pour objectif une réouverture totale des commerces ensuite ? Ce sont «des fadaises» rétorque Jean Castex. Le mot d’origine occitane, très usité dans le Sud de la France pour parler de balivernes, a été lâché lors d’un déplacement du Premier ministre au centre hospitalier de Nantes. La pique était directement adressée à Anne Hidalgo et son entourage, dont la proposition de reconfier strictement la capitale fait polémique. «Vous avez entendu la mairie de Paris dire qu’il faut qu’on confine trois semaines et puis c’est fini. Mais vous savez très bien qu’avec les variants etc, ce n’est pas possible, a-t-il déclaré devant le personnel du service de réanimation. Il ne faut pas raconter des fadaises. Il ne faut jamais raconter des fadaises».

15h08

Le Canada approuve un troisième vaccin, celui d’AstraZeneca. Les autorités de santé canadiennes ont approuvé un troisième vaccin contre le Covid-19, celui du géant pharmaceutique AstraZeneca, annoncent les médias locaux. Ottawa, qui a déjà autorisé les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna, a commandé 20 millions de doses de ce vaccin.

14h51

Le Portugal confiné jusqu’à Pâques. Encore «quelques semaines de gros sacrifices». Le président Portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, a pris la parole jeudi soir pour faire un point sur la pandémie, alors que le pays est sous cloche depuis la mi-janvier. Si le confinement montre son efficacité, avec un nombre de nouveaux cas quotidiens divisé par dix, le Président a rappelé que les hôpitaux étaient toujours saturés et qu’il ne fallait pas «reproduire les erreurs du passé». A savoir rouvrir tout, et trop vite. Prudent, il a donc expliqué qu’un vrai déconfinement ne devrait pas avoir lieu avant Pâques.

11h25

Il y a un an, le premier mort français du Covid-19. C’était le 26 février 2020, il y a un an jour pour jour. Un homme de 60 ans, enseignant dans un collège de Crépy-en-Valois (Oise), mourait à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, quelques jours après le décès d’un touriste chinois de 80 ans. L’homme, originaire de Vaumoise, où il était conseiller municipal, «ne s’était pas rendu dans des zones d’exposition à risque», en Chine ou en Italie, racontait Libération à l’époque. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, encore inconnu du grand public, indiquait alors qu’une enquête avait été lancée «en urgence» pour déterminer l’endroit où le malade avait pu être infecté. Quatre jours plus tard, plusieurs communes du département seront placées en semi-confinement, et les écoles fermées, avant que, le 12 mars, le président Emmanuel Macron qualifie dans une allocution solennelle le Covid-19 de «la plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle». Relire notre rétro.

11h03

Premiers effets de la vaccination chez les personnes âgées, selon Santé publique France. Les «premiers effets» de la campagne de vaccination se dessinent chez les personnes âgées de plus de 75 ans, notamment les résidents en Ehpad, a indiqué ce vendredi Santé publique France, notant une «amélioration» des indicateurs dans cette tranche d’âge. Au 23 février, 80 % des résidents en Ehpad avaient reçu au moins une dose de vaccin, et 50,6 % avaient reçu les deux doses. Et au total, hors ou en Ehpad, près de 25 % des personnes âgées de 75 ans et plus avaient reçu au moins une dose de vaccin, selon le bulletin hebdomadaire de l’agence sanitaire. Dans ce contexte, les «premiers effets» de la vaccination, dont les personnes âgées sont la cible prioritaire, «se dessinent avec une diminution des indicateurs épidémiologiques chez les plus de 75 ans et les résidents en Ehpad». Cette amélioration, «reflet probable de la vaccination», est notable sur la majorité des indicateurs, notamment une diminution de l’incidence et une baisse de la proportion de personnes hospitalisées par rapport aux autres classes d’âge.

10h05

La proposition de la mairie de Paris sera «étudiée», selon Attal. La proposition de la mairie de Paris de confiner pendant trois semaines la capitale sera «étudiée» à l’échelle de la région, a réagi ce vendredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. «Si on est rentré dans ce cadre de discussions avec les élus, c’est pour qu’ils fassent des propositions, donc la proposition de la mairie de Paris sera évidemment étudiée», a assuré le porte-parole du gouvernement sur France Inter. «Quand on prend des mesures localisées qui concernent un territoire, c’est important de les prendre en lien avec les élus locaux», a-t-il insisté. Mais «les mesures, il faut qu’elles aient un sens au niveau territorial et quand on réfléchit sur Paris, il faut réfléchir sur la région Ile-de-France» car «il n’y a pas de no man’s land derrière le périphérique, il y a des mouvements importants entre les territoires», a-t-il fait valoir. Le gouvernement a placé jeudi en «surveillance renforcée» 20 départements, dont Paris et l’Ile-de-France, susceptibles d’être à leur tour reconfinés localement.

9h10

Le Chili vaccine à plein régime. Sinovac, Pfizer, et bientôt AstraZeneca, Spoutnik, et même CanSino, une société sino-canadienne : pour s’assurer d’avoir les doses nécessaires pour vacciner sa population, le gouvernement chilien multiplie le recours à différents vaccins. Et sa stratégie semble payante, comme le rapporte El Pais. Depuis le lancement de la campagne de vaccination début février, trois millions de Chiliens ont déjà reçu au moins une injection, soit 16 % de la population totale du pays. Bien plus qu’au Brésil (3,5 %), en Argentine (1,5 %), en France (4 %), ou même aux Etats-Unis (13,5 %), où l’on vaccine pourtant à tour de bras.

8h10

Les Etats-Unis «en avance de plusieurs semaines» sur le programme de vaccination. Les Etats-Unis sont «en avance de plusieurs semaines» sur le programme de vaccination contre le Covid-19, s’est félicité jeudi soir Joe Biden, qui avait promis 100 millions de doses administrées en cent jours à sa prise de fonctions en janvier. «Je suis là aujourd’hui pour dire que nous sommes à mi-chemin, avec 50 millions de doses en seulement trente-sept jours depuis que je suis devenu président», a-t-il déclaré. «Nous allons dans la bonne direction malgré le bazar dont nous avons hérité de la part de la précédente administration», a-t-il ajouté. Deux vaccins sont actuellement autorisés aux Etats-Unis, ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna. Chacun a promis de livrer 300 millions de doses avant la fin du mois de juillet, soit de quoi vacciner la quasi-totalité de la population américaine. Un troisième vaccin, celui de Johnson & Johnson, qui ne nécessite qu’une dose, devrait très prochainement venir encore renforcer l’effort. Un comité consultatif de l’Agence américaine des médicaments (FDA) doit se réunir vendredi pour examiner son autorisation en urgence, qui pourrait intervenir dès la fin de la semaine.

7h20

Un confinement de trois semaines demandé pour la capitale. La mairie de Paris va proposer au gouvernement un confinement de trois semaines, a affirmé le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, jeudi soir sur France Info. Plutôt qu’un confinement le week-end, une mesure «très contraignante sur le plan de l’impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire», le premier adjoint préfère un confinement tout court à Paris de façon à «vraiment redonner de l’oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir», y compris bars, restaurants et lieux culturels, tout en conservant des mesures de protection sanitaire. Des précisions sur les propositions de la ville de Paris vont être apportées ce vendredi à 9 h 15 lors d’une conférence de presse.

7h00

Le gouvernement français prépare les esprits à d’éventuels reconfinements. Dans leur point de situation jeudi soir, le Premier ministre et le ministre de la Santé ont évoqué la possibilité d’étendre les mesures appliquées sur Nice et Dunkerque à d’autres départements, à partir du 6 mars. Vingt départements pourraient être rapidement concernés par de nouvelles restrictions. La plupart des départements dans le viseur se concentrent en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans les Hauts-de-France. La Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Drome, le Rhône et l’Eure-et-Loir sont également sous haute surveillance. Notre article.

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